Black Immigrant Daily News
Wendy Noel
w.****@ag******.fr
Yvonne Ulric, styliste-modéliste, déplore le fait que des personnes « s’inventent » couturières avant le carnaval. • WENDY NOEL
À l’approche du carnaval des écoles, les parents s’affairent pour réaliser les costumes de super-héros, de samouraï, de magicien…. de leur progéniture. Parfois non sans mal. Nombre d’entre eux font appel à des couturières professionnelles ou amateures, les obligeant à mettre la main au portefeuille.
«Le plus grand, c’est le thème de l’eau donc il
doit être tout en bleu. Sa sœur en CE2, elle, doit porter du kaki
et du marron car le thème est la terre », énumère Priscillia,
sa petite dernière sur les genoux. À la sortie de la classe,
vendredi, cette maman fait le tour des costumes que vont devoir
porter ses trois enfants cette semaine à l’occasion du carnaval.
Des déguisements sur le thème des quatre éléments dans cet
établissement de Fort-de-France qui doivent comprendre « un
short et un t-shirt qu’on nous a demandé de fabriquer dans un tissu
en satin », indique Priscillia.
Cette dernière a déjà acheté la matière première
et confie en avoir eu pour une vingtaine d’euros pour les trois
enfants. Se débrouillant avec une aiguille et une machine à coudre,
elle compte bien passer son week-end à confectionner elle-même les
déguisements. À l’inverse de ses sœurs qui, elles, ont fait appel à
une couturière et en ont eu « pour 25 à 30 euros »,
assure la maman qui ajoute : « Niveau coût de mon côté,
c’est beaucoup plus avantageux ».
Mais tous ne sont pas aussi doués en couture que
la jeune Foyalaise. En témoignent l’apparition, depuis quelques
semaines sur les réseaux…
NewsAmericasNow.com